Juste après avoir été avisé du choix fait par les parents, le parrain doit remplir certaines obligations mondaines.

Le parrain adresse ses remerciements de « l’honneur qui lui est fait ». Puis, quelques jours avant la cérémonie, il rend visite à sa commère en compagnie du père de l’enfant.

Par élégance, le parrain laissera toujours aux père, mère et marraine le choix des prénoms.

Obligations financières

Le matin du baptême (ou la veille si c’est plus commode), il envoie à sa commère des boîtes et des sacs de dragées et un bouquet. Il était de bon ton qu’il envoie aussi des gants, mais cette coutume est passée.

Il adresse en même temps à la mère de son filleul des boîtes de dragées qu’elle distribue à quelques unes de ses amies.

Enfin, le parrain doit un cadeau à son filleul. L’habitude veut qu’il offre la batterie de cuisine : poêlon, assiette et cuiller à ses initiales, en argent ou vermeil, ou bien un seul de ces objets, selon ses resources.

C’est également le parrain qui prendra en charge les dons faits au prêtre, aux enfants de choeur, à la nourrice ou à la bonne attachée à l’enfant (uniquement si celle-ci n’est pas occasionnelle).

Le jour du baptême

Le parrain passe prendre sa commère chez elle, dans sa voiture. Il l’amène chez les parents de l’enfant. Dans la voiture du parrain prennent place la marraine, la mère, la femme qui porte l’enfant, et le parrain, pour se rendre à l’église.
Les voitures du père transportent les autres invités.

Le parrain, le père, et les autres hommes invités portent une élégante toilette de ville. On peut – même de nos jours – porter l’habit, à condition d’en prévenir tous les hommes longtemps avant la cérémonie.